LUZEL ET MORLAIX |
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Pour François-Marie Luzel, originaire de Plouaret et passionné
par la culture paysanne du Trégor, la ville de Morlaix a été la ville frontière
entre le Trégor et le Léon, entre le monde paysan et le monde bourgeois, entre
la culture populaire bretonne et la culture française, une sorte de limite et
de point de jonction à la fois.
Dès le début de son travail, il s'y est rendu pour rencontrer des acteurs et
chercher des manuscrits de "tragédies bretonnes" : Morlaix était au
XIXe siècle la ville où le théâtre populaire breton était le plus vivant.
A partir de 1874 et jusqu'en 1880, il y a résidé en tant que rédacteur en chef
d’un journal républicain. Il y a donné des articles en français et en breton,
inaugurant une forme de journalisme qui mériterait d'être étudiée de manière
précise.
Si, pendant son séjour à Morlaix, il n'a pas collecté beaucoup de contes et
de chansons en breton, c'est, paradoxalement, dans une troisième phase, tout
à la fin de sa vie, que la ville de Morlaix a pris une place capitale dans
son œuvre : sa sœur Perrine devait recueillir en 1892 le répertoire d'un garçon
boulanger, répertoire particulièrement intéressant.
I. Luzel de passage à Morlaix : la grande mission de recherche sur le théâtre
On a longtemps considéré Luzel comme le type même du collecteur scientifique
de littérature populaire, surtout connu pour ses collections de contes bretons.
C'est ignorer qu'en fait sa première et sa plus grande passion est allé au théâtre
populaire, genre prodigieusement vivant dans le Trégor jusqu'au début de ce
siècle. C'est ignorer aussi que son travail a commencé lorsqu'ayant reçu une
mission du Ministère de l'Instruction publique à effet de rechercher les
anciens manuscrits de théâtre breton, il est parti à travers les campagnes
du Trégor pour trouver ces manuscrits et rencontrer les acteurs, les copistes,
les auteurs de tragédies bretonnes.
Son Journal de route nous permet de le suivre dans ses explorations
et nous donne une version brute, non rédigée, des Rapports de mission qu'il
devait adresser au ministre. On dispose de tout un Rapport de mission sur
l'ancien théâtre breton tel qu'il existait à Morlaix mais les notes du Journal
de route ont l'avantage d'être plus elliptiques
[1]
Morlaix, les 17-18-19 janvier 1864. - théâtre breton. - Personnel 15 acteurs,
dont 3 femmes. Répertoire : Saint Guignard, Saint Gwennolé, La Passion,
Robert le diable, etc. - Entrée 15 centimes. - La salle pleine produit de
60 à 70 francs. - A la fin de la saison théâtrale, quand chacun reçoit de 60
à 80 francs, on est content. - On partage également - pas de premiers sujets
- les frais d'éclairage et de location de la salle, qui se payent à chaque représentation,
absorbent le plus clair de la recette. - ... Le répertoire, consistant en manuscrits,
est le bien commun de la troupe. Un incendie qui détruisit la salle antérieure
en consuma une bonne partie. Il est regrettable que quelque capitaliste de Morlaix
n'organise pas une bonne troupe et ne fasse construire un bâtiment convenable....
La population qui fréquente ce théâtre, composée pour la plupart de femmes et
d'ouvriers de la Manufacture des tabacs, y peut passer à bon marché les longues
soirées d'hiver, économisant ainsi le feu et la chandelle et trouvant à employer
d'une façon irrépréhensible, et parfois instructive, un temps que, dans d'autres
villes manufacturières, on passe au cabaret ou aux bals publics. - C'est donc,
je le répète, une question de morale et d'économie à la fois. - Tel qu'il est
organisé actuellement, le théâtre breton de Morlaix est impossible. Aucune règle,
aucune autorité reconnue et surtout aucun bénéfice.
Malgré les arguments moraux avancés pour appeler un mécène à aider le théâtre
de langue bretonne, ses vœux devaient rester sans effet. Autant Morlaix offrait,
avec Lannion, un exemple de ville où l'ancien théâtre paysan avait su s'acclimater,
autant l'évolution qui s'était poursuivie durant tout le siècle semble avoir
pris fin avec la construction d'un nouveau théâtre. En fait, la représentation
de Sainte Tryphine et le roi Arthur en 1888 par la troupe de Pluzunet,
devant les acteurs de la Comédie française, consacre la mort du théâtre traditionnel
de langue bretonne. Non seulement on abandonne le vieux théâtre qui se trouvait
Place de la grille, mais on le mure, comme pour l'oublier à jamais, derrière
des constructions qui le rendent invisible. Luzel a été présent au moment où
Morlaix pouvait être le haut lieu du théâtre de langue bretonne, il nous a laissé
en fait l'essentiel de ce que l'on peut en savoir, et il a été présent lors
de la disparition de ce théâtre.
II. Luzel installé à Morlaix : le journalisme militant
C'est le 1er avril 1874 que Luzel s'installe à Morlaix. Il devient rédacteur
en chef de l’Echo de Morlaix, journal républicain, destiné à combattre
l'influence des partis de droite et de ceux qu'il appelle les "cléricaux".
Avant la fin de l'année l'Echo de Morlaix , victime d'un premier procès,
est condamné ; quelques jours plus tard, nouvelle assignation à comparaître
: De ceci il résulte que le gérant ne laissera plus rien passer qui ne soit
parfaitement insignifiant, conclut Luzel dans une lettre à Henri Gaidoz
(16 janvier 1875). Il ne lui reste plus qu’à tenter de ménager les uns et les
autres, essayer de créer un journalisme en langue bretonne qui soit accessible
aux paysans les moins instruits sans toutefois tomber dans le populisme et maintenir
l'esprit contestataire du journal tout en évitant les foudres de la loi et les
craintes du gérant.
Sa collaboration à l'Echo de Morlaix, signée ou non, est énorme. Elle
va de la lettre du rédacteur en chef qui ouvre la plupart des numéros
aux feuilletons - son voyage à l'île d'Ouessant, par exemple - et aux
articles en breton, articles de politique et d'économie rurale. Son travail
a l'avantage de le mettre en relation avec ses lecteurs mais il a l’inconvénient
de le couper de ses sources : il ne recueille réellement des contes et des chansons
que dans son pays, en Trégor intérieur. A Morlaix, c’est Vincent Coat, le fils
de l'acteur et auteur dramatique Joseph Coat, ouvrier à la Manufacture des Tabacs
qui lui donne le plus de contes, et quelques chansons mais la collecte, au total
est assez mince : une douzaine de contes et une quinzaine de chansons.
C’est néanmoins beaucoup en regard de l’absence de collecté effectuée dans les
autres villes. Morlaix est la seule ville de Bretagne où il se soit senti suffisamment
chez lui, encore proche de ses sources vives, pour pouvoir travailler.
Néanmoins, il vit une sorte d'exil, le journalisme lui pèse, et il brigue un
poste de juge de paix : Je crois que, dans cette nouvelle position j'aurai
un peu plus de loisir à consacrer à mes recherches et à mes études sur la littérature
populaire et traditionnelle de notre pays. Et puis, j'en ai assez comme cela
du journalisme ; le genre de polémique par engueulement mis à la mode
par les monarchistes et autres cléricaux n'est nullement dans mes goûts, écrit-il
à Renan le 15 mai 1879. Il devient juge de paix à Daoulas, puis accepte
le poste d'archiviste du Finistère.
III. Luzel absent de Morlaix : les contes du boulanger
Désormais, il lui faut résider à Quimper, il ne va plus guère à Plouaret
et la dernière partie de sa vie se passe surtout à éditer le matériau accumulé
depuis une vingtaine d'années. C'est à sa sœur Perrine que l’on doit le plus
beau collectage de la fin de ses dernières années : Dans l'hiver de
1888-1889, il existait dans la ville de Morlaix un cercle de chanteurs et de
conteurs populaires, composé d'ouvriers et d'artisans bretons. On n'y chantait
et contait qu'en breton. On se réunissait, tous les soirs, durant les longues
veillées d'hiver, dans le fournil d'un boulanger, et, pendant que l'on chauffait
le four, ou que le pain cuisait, l'on jouissait du double avantage de pouvoir
passer la soirée, entre amis, dans un lieu bien chauffé, et d'entendre de belles
chansons bretonnes et des récits merveilleux et divertissants, dignes d'intérêt,
à divers points de vue, mais surtout parce qu'ils représentaient la littérature
des ancêtres, qui était tout orale. Et cela à peu de frais, car l'entrée était
de un sou seulement, et l'argent de la recette était employé à payer quelques
pots de cidre, pour exciter la verve des chanteurs et des conteurs et tenir
en éveil l'attention des auditeurs. François Thépault, de Botsorhel, garçon
boulanger dans la maison, était un des conteurs les plus goûtés, car l'on contait
plus qu'on ne chantait dans ces réunions. En 1890, il vint chez un boulanger
du bourg de Plouaret. Il fut vite signalé à ma sœur Perrine Luzel, qui recueillait
pour moi les contes et les traditions orales de toutes sortes qui ont cours
dans le pays. Elle l'accapara pendant un mois tout entier, dans un moment de
chômage, en janvier, et ne l'abandonna qu'après l'avoir tari.
Avec ces contes de François Thépault, nous avons un document exceptionnel
sur l'évolution du conte en Basse-Bretagne [2] : le garçon boulanger plein d'humour, aimant à
coudre entre eux divers épisodes de contes-types, donne bien l'impression de
pratiquer un art de conter baroque, différent de celui des conteurs paysans
traditionnels. Y at-il là une évolution que l'on trouverait en d'autres régions
ou d'autres pays ? Cette évolution correspond-elle à une décadence du genre,
comme le pensait Luzel, ou à une plus grande virtuosité ? De quelque façon que
l'on envisage ce collectage, il est d'un intérêt exceptionnel.
Il nous montre en tous cas que Morlaix a été jusqu'au bout pour Luzel la seule
ville de Bretagne où la culture populaire se soit maintenue vivante, où la langue
bretonne ait été pour les chanteurs, les conteurs, les acteurs et les auteurs
de pièces de théâtre, non pas un lourd fardeau dont il fallait se débarrasser
pour être entendu, mais une source de création donnant vitalité aux formes héritées
du passé et permettant les échanges entre les paysans venus des campagnes du
Trégor ou du Léon et les gens de la ville.
Françoise Morvan
Notes de voyage François-Marie
Luzel
(…) Lannion est célèbre dans le pays par ses représentations théâtrales et sa
troupe d’acteurs bretons, et c’est là ce qui m’intéresse pour le moment. On
y donnait fréquemment des représentations de nos vieux mystères, surtout pendant
les trois jours que durait la foire de la Saint-Michel, et la troupe se transportait
même volontiers, quand elle était demandée, dans les villes et les bourgs voisins.
Il n’y a pas longtemps que ces représentations populaires ont disparu, et il
est même question de revenir aux anciennes traditions, toujours si chères au
peuple breton [3] .
Je me rappelle très-bien, il y a une quinzaine d’années, avoir vu jouer dans
une enceinte murée, voisine du foar-leac’h, ou champ de foire (par corruption
forlac’h) – Sainte Tryphine et Les quatre fils Aimon. –
Le peuple s’y portait en foule. Pour moi, je regrette ces jeux scéniques, ces
représentations à ciel ouvert, auxquels tout u peuple était convié, comme dans
l’ancienne Grèce, et qui étaient, après tout, des exercices intellectuels, littéraires
et moraux, quoi qu’on en ait dit.
L’histoire du théâtre breton est encore à faire, et la dernière peut-être, car
tous les anciens théâtres, depuis la France jusqu’à l’Inde et à la Chine, ont
eu leur résurrection de nos jours, et aucune branche littéraire ne semble avoir
réveillé plus de sympathie et de curiosité, et fait le sujet de recherches et
de travaux plus nombreux, plus savants et plus intéressants. Le tour de notre
Basse-Bretagne, si volontiers oubliée et dédaignée, et qui a tort de trop se
résigner à cet oubli et à ce dédain, serait-il enfin venu ? Je n’ose trop
y compter. Depuis vingt ans environ, que j’ai conduit mes études et mes recherches
dans cette direction, j’ai réuni de nombreux et très-intéressants matériaux,
de nature à rendre aujourd’hui ce travail possible. Une cinquantaine de manuscrits
et cinq ou six imprimés, résultats de mes perquisitions à travers nos campagnes
armoricaines, ont été déposés à la Bibliothèque impériale, à Paris, à la disposition
de ceux que peuvent intéresser ces sortes d’études. Une traduction complète
du théâtre breton, a dit Émile Souvestre, serait un travail historique
et national. – Moins ambitieux, nous nous bornerions à souhaiter que
M. le Ministre de l’instruction publique prît sous ses auspices la publication
d’un choix seulement parmi ces naïves et curieuses productions d’un peuple qui
a son originalité, en littérature comme ailleurs, et qui sont de vrais documents
historiques. [4]
(…)
Parmi les œuvres littéraires, tout le monde est d’accord que le théâtre, plus
que tout autre, reflète les mœurs, les coutumes, les croyances, les traditions
et les sentiments de chacun des âges de la vie sociale. Le drame est un poème
en action, un poème en relief, qui parle tout à la fois aux yeux, au cœur, à
l’imagination, aux souvenirs, aux affections, aux sentiments ; et si la
littérature est l’expression d’une société, le drame est la plus haute expression
d’une littérature.
Dès le lendemain, je me mis à la recherche de quelque débris de l’ancienne troupe
lannionnaise, et je fus assez heureux pour en découvrir un des meilleurs acteurs :
c’est un vieux tailleur, nommé Yves Pezron, et qui demeure maintenant au bas
de la rue de Tréguier. Quand je lui eus fait part du motif de ma visite, un
frisson électrique parcourut tout son corps, ses yeux s’animèrent, il se redressa
de toute sa taille, il redevint jeune. – Vous cherchez des Tragédies
(il les nommait ainsi) bretonnes, Monsieur ? – Oui, et l’on m’a dit que
vous deviez en avoir bon nombre. – Oh ! oui, j’en ai eu ; j’en ai
eu beaucoup même ; je dois en avoir encore quelques-unes au fond de cette
armoire. – Et il en retira, en effet, plusieurs manuscrits poudreux et crasseux,
qu’il me mit entre les mains. C’était Sainte Tryphine, Sainte-Héléna,
Saint-Guillaume, Sainte-Geneviève de Brabant et Louis Ennius,
ou le Purgatoire de Saint-Patrice. – Et les autres ? lui dis-je,
car vous devez en avoir d’autres. –Oui, mais je les ai prêtées, pour aller à
la campagne. –Et me prenant des mains le manuscrit de Sainte-Tryphine que je
feuilletais : - Sainte-Tryphine ! La belle pièce, Monsieur !
et qu’il y a là de beaux rôles ! Je faisais le roi Arthur, quand nous la
jouions. J’avais un beau costume, tout soie et velours, et des dorures partout !
Aussi, quand je m’avançais sur le devant de la scène et que je commençais ainsi :
-« Je suis le roi Arthur, puissance souveraine : la Bretagne entière
est à mes ordres, etc… », il fallait voir comme tout le monde était attentif
et quel silence régnait dans ce vaste auditoire ! Quelles belles scènes
encore, Monsieur, que celle de la prison et celle du jugement ! Oh !
alors tout le monde pleurait et sanglotait !… Et Sainte-Héléna !
Une belle pièce aussi ! Et Sainte-Geneviève-de-Brabant ! Nous
l’avons jouée bien souvent. Il y a là un beau rôle de sorcière, comme dans Sainte-Tryphine ;
puis, un combat terrible entre les chrétiens et les Sarrasins. J’étais Charles
Martel, dans la pièce, le général en chef des armées de Henri IV !
Et Louis Ennius, Monsieur ! quel homme ! quel brigand sans
arme et sans cœur ! Eh ! bien, n’importe, j’aimais bien à jouer ce
rôle-là. Imaginez-vous qu’on joue aux boules sur le théâtre, et aux dés et aux
cartes ! Je perds à tous les jeux, et, comme je n’ai plus le sou, j’assomme
à coups de bouteilles les joueurs qui m’ont gagné mon argent ; puis je
les vole, je les dépouille de tout ce qu’ils ont sur eux, et les laisse à demi-morts
sur place. Puis je me fais brigand sur les grands chemins, je détrousse les
marchands, je pille les châteaux, etc… enfin, je suis un vrai démon incarné !
– Puis, tout change tout à coup : autant j’ai été méchant et cruel, autant
je deviens repentant, et je mène une vie exemplaire. Pour racheter ma vie de
désordres et de crimes, je fais le vœu d’entreprendre le redoutable voyage du
Purgatoire de Saint-Patrice, en Irlande. Il fallait me voir, revenu du gouffre,
pâle et triste comme la mort, racontables tourments et les supplices de ce lieu
d’expiation ! Tout le monde pleurait à grosses larmes. Les Lannionnais
n’ont pas oublié, et n’oublieront pas de longtemps, Yves le Pezron dans le rôle
de Louis Ennius.
(…)
Et le vieil acteur déclamait, gesticulait et chantait avec une animation et
une ardeur enthousiastes ; et ses yeux vifs et pleins d’intelligence lançaient
des éclairs. Je fus obligé de lui reprendre le manuscrit des mains ; autrement
il aurait continué longtemps encore sur ce ton.
- Que sont devenus, lui dis-je, les cahiers, depuis que vous ne jouez
plus ; car vous deviez en avoir beaucoup ? – Nous les partageâmes
en bons camarades, quand nous nous séparâmes, et chacun emporta son lot. Un
cordonnier, nommé l’Hellicoq, acheta les lots de deux ou trois autres ;
il est mort, depuis quelques années déjà, et je crois que ses fils ont vendu
ses cahiers aux épiciers et aux débitants de tabac, pour faire des cornets.
–C’est bien fâcheux ; mais les autres acteurs, vos confrères ? – Les
uns sont morts, et leurs fils et petits-fils, les jeunes gens d’aujourd’hui,
trouvent leur plaisir à tout autre chose : les cartes, le cabaret, le billard,
voilà ce qui prend leurs moments de loisir, et leur argent, et leur santé, par-dessus
le marché. D’autres sont partis pour d’autres pays. Enfin, nous avons tous été
dispersés de côté et d’autre… Mais attendez donc ! j’ai à Loguivy-lez-Lannion
un vieil ami, nommé Pipi ar Moullec, qui doit avoir encore quelque chose. C’était
aussi un des nôtres, celui-là, et un bon ! Allez le trouver de ma part,
il ne vous refusera rien. –Que pensez-vous qu’il doit avoir ? – Ila la
Création du monde, Sainte-Anne, la Passion et résurrection
de notre maître Jésus, Jacob, et peut-être d’autres encore ;
de magnifiques pièces, Monsieur !
[1] Journal de route et lettres de mission
sur le théâtre, Presses universitaires de Rennes/Terre de Brume, 1994.
[2] Contes
du boulanger, Presses universitaire s de Rennes/Terre de Brume,
1995.
[3] Une lettre que je reçois de Pluzunet,
commune voisine de Lannion, m’annonce qu’on se dispose à y représenter Sainte
Tryphine (note de Luzel)
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